mercredi 26 octobre 2016

Comment changer les choses ?


"On ne peut changer le monde sans commencer par se changer soi-même."
 Zig Ziglar

Lorsque la vie vous a imposé d’importants changements ou que vous vous apprêtez à faire face à une situation difficile, il est nécessaire de garder à l’esprit ces six affirmations qui vous aideront à traverser cette transition et aboutir à une transformation durable.

1. Ne pas paniquer, cela ne durera pas.

Juste parce que vous désirez ardemment quelque chose ou avez besoin de changement, cela ne nécessite pas de basculer dans un mode d’urgence absolue, essayant de tout réaliser à la fois. Rester calme et serein permet de faire les bons choix, pas l’urgence et encore moins le stress.

Certains changements sont inévitables, ne vous précipitez pas. Un esprit ouvert accueillera les cadeaux de la vie et saura en tirer le plus grand profit.

2. Il est préférable de choisir l’immobilité plutôt que la mauvaise direction.

La sérénité a ceci d’épatant qu’elle vous offre la possibilité de vous redécouvrir, de vous enrichir et vous améliorer. Les bonnes attitude, décision, étape n’en deviendront que plus claires. 

Sans recul, vous prendrez à coup sûr des directions qui, bien que nouvelles, vous conduiront inévitablement dans les mêmes travers que par le passé. Vous gâcherez un temps précieux que vous souhaitez employer sagement.

3. Rome ne s’est pas faite en un jour, le changement se construit au quotidien.

Bien sûr, il est des heures où des mesures drastiques s’imposent, quitter son emploi, changer de pays, mettre un terme à une relation de plusieurs années, mais les plus belles transformations se cultivent au jour le jour. 

A chaque fois que l’on prend de nouvelles résolutions, tel que manger sainement, faire du sport, choisir une pensée positive plutôt que négative, faire tout simplement quelque chose que l’on adore, évidemment cela peut être effrayant pour toutes sortes de raisons, mais c’est ainsi que l’on modifie le court de notre existence. 

4. Notre vie est le miroir de notre âme, l’énergie va là où notre attention se porte.

Chaque jour nous avons l’opportunité de mettre en place des changements. Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous retrouvons, il en va de nos choix, de notre responsabilité. 

Nos parents, l’économie, la chance ne sauraient endosser l’entière responsabilité. Nos choix, nos succès, nos échecs nous appartiennent et cela commence par la façon dont on perçoit le reste du monde et comment cette perception influence nos paroles et nos actes. 

Porter toute son attention sur nos peurs, nos inquiétudes, nos doutes ne crée que davantage de peurs, d’inquiétudes dont les premières victimes ne sont autres que nos actions. Focaliser son attention sur le positif et les multiples possibilités est bien plus excitant et porteur d’espoir. 

5. La transformation engendre l’évolution et l’évolution génère le bonheur.

La vie, par essence, est impermanente. Combattre cet état de fait revient à se battre contre des moulins à vent, tenter de changer la course des saisons.

La nature est en perpétuel mouvement, l’homme également, ainsi va la vie.

Embrasser le changement comme un acte purement naturel permet de le cultiver de manière positive. Il suffit de planter une graine, l’arroser, l’entretenir et l’admirer alors qu’elle se mût en un splendide arbre fruitier. 

Accepter l’idée que la vie est une constante progression, nous fait nous sentir vivant, donne du sens à notre existence, ce dont nous devons être fier, reconnaissant. 

6. Parfois, un grand pas en arrière peut s’avérer un incroyable bond en avant.

Si l’on veut bien y réfléchir, souvent ce qui nous retient d’aller de l’avant, de poursuivre nos rêves c’est l’attachement que l’on porte à ce l’on possède déjà ou encore la vague idée que l’on se fait de ce qui devrait ou ne devrait pas être.

Qui accepterait de toucher le smic en vendant des citrons avec deux maîtrises de droit et un DESS en ressources humaines, n’est-ce pas ? 

Mais ce sont bien nos capacités à rebondir et nous adapter à toutes nouvelles circonstances qui nous dictent nos progressions, nos succès et la joie que l’on sait expérimenter.

Oui, il est parfois nécessaire de reculer pour mieux avancer. 



Le changement n’est pas chose aisée, mais il nous conduit indéniablement vers de nouvelles expériences dont on tire les enseignements de la vie. N’est-ce pas le propre de l’existence ? Une voyage fait d’évolutions et d’apprentissages ? 

jeudi 17 septembre 2015

Ainsi parlait Zarathustra

Gardant mes vérités au fond du cœur, les mains agitées comme celles d’un fou et le cœur affolé en petits mensonges de la pitié : – ainsi j’ai toujours vécu parmi les hommes. 
J’étais assis parmi eux, déguisé, prêt à me méconnaître pour les supporter, aimant à me dire pour me persuader : « Fou que tu es, tu ne connais pas les hommes ! » 
On désapprend ce que l’on sait des hommes quand on vit parmi les hommes. Il y a trop de premiers plans chez les hommes, – que peuvent faire là les vues lointaines et perçantes ! 

Et s’ils me méconnaissaient : dans ma folie, je les ménageais plus que moi-même à cause de cela : habitué que j’étais à la dureté envers moi-même, et me vengeant souvent sur moi-même de ce ménagement. 
Nietzsche

lundi 31 août 2015

Liberté de conscience

"La liberté d'aimer est le même droit que la liberté de penser; l'une répond au coeur, l'autre à l'esprit; ce sont les deux faces de la liberté de conscience." 
Victor Hugo

mercredi 26 août 2015

La légende du colibri

Une légende amérindienne disait ceci :

« Un immense incendie ravage la forêt. Tous les animaux, terrifiés par le feu, fuient leur abri pour se réfugier dans une clairière à la lisière du bois. 
Atterrés et impuissants, ils contemplent ce spectacle de désolation, les flammes ravageant leur habitat. 
Tous restent immobiles, sauf un petit colibri. Cet oiseau si petit que l’on nomme également oiseau-mouche vole jusqu’à la rivière la plus proche, prend dans son bec quelques gouttes d’eau et les dépose sur le brasier. Aussi rapidement qu’il le peut, il continue inlassablement ses allers-retours. Pendant ce temps, les autres animaux l’observent, incrédules et d’aucun secours, y compris les éléphants qui avec leur grande trompe pourraient apporter bien plus d’eau que le petit colibri.

- Mais que fais-tu, Colibri ? lui demandent-ils alors. Tu ne penses tout de même pas pouvoir éteindre ce gigantesque incendie ? Tes ailes sont trop petites et la rivière est si loin. Et puis, ton bec est si fin qu’il ne peut contenir que quelques gouttes d’eau. Tu n’y arriveras jamais.

- Je sais, leur répond alors le Colibri, mais je fais ma  part. »